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Strawberry fields forever

Photo du rédacteur: L.M. RappL.M. Rapp

Dernière mise à jour : 29 juil. 2021

Lorsque l’étape de la couverture est arrivée, je n’ai pu me résigner à confier son design à une autre personne — après tout, je sais dessiner — et j’ai trouvé, un peu par hasard, un cours intéressant dans le site Domestica : « Illustration d’une couverture de livre: démêler l'essence d'une histoire » par Silja Goetz.


Je me suis mise au travail avec entrain et me suis vite rendu compte de l’ampleur de mon ignorance. Car artiste-peintre, illustrateur et graphiste ne sont pas le même métier. Il me manquait les bases de certains programmes de dessin pour venir à bout du projet et je n’avais aucune notion de police des caractères que ce cours ne traitait pas. Pour ceux qui se posent la question (on me l’a déjà posée) : non, il ne suffit pas de choisir une police d’un genre Fantasy et de l’appliquer sur l’illustration.

Je me suis donc inscrite à : « L'art de la pochette de disque : l'illustration à la rencontre du lettrage » par Steve Simpson. Cet artiste propose un exercice qui intègre des lettres dessinées à une illustration. Les participants doivent choisir un titre parmi une liste de chansons des années soixante, et créer ensuite une pochette de disque dans le style psychédélique caractéristique de cette époque.



Je me suis décidée pour «Strawberry fields forever » parce que j’aime les Beatles depuis que j’écoute de la musique, mais j’ignorais jusque-là les souvenirs qui avaient inspiré cette chanson à John Lennon. Enfant, il habitait à proximité d’un internat de l’armée du Salut dénommé «Strawberry fields » et adorait se rendre dans le jardin boisé situé derrière le bâtiment pour y jouer avec des amis. Ce souvenir de jardin perdu m’a plu. J’ai observé avec attention les photographies de l’internat, de sa grille rouge devant une allée bordée d’arbres.

Cette illustration, qui m’a demandé beaucoup d’heures de travail, m’a beaucoup appris et m’a aidé à comprendre que mon entêtement à réaliser la couverture allait repousser la publication du livre de plusieurs mois. Plusieurs mois d’étude acharnée et d’incertitudes. Sans compter le mal de reins dû à une station assise prolongée, les yeux vissés à un écran et la main crispée sur un stylo.

Je vais chercher un professionnel compétent.

À bientôt,


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